CLIMAT
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jeudi 8 mai 2025
A la vie, à la terre - Suisse, l'adieu aux glaciers : remarquable documentaire de Chloé Nabédian diffusé sur TV5 FBS je 26.10.23/21:00
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ENJEUX CLIMATIQUES : LES QUESTIONS CRUCIALES DE SURVIE
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Philippe Ruchet, auteur...>>
ALERTE GIEC. Mardi 10 août 2021, Le Monde titre : "La crise climatique atteint un seuil critique, alerte le GIEC" (IPCC en anglais). Et d'ajouter encore : "Sans réduire fortement, rapidement et durablement nos émissions, la limitation du réchauffement à 1.5 °C sera hors de notre portée." Nous risquons l'emballement incontrôlable.
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Mercredi 5 mars 2025 - Les Echos rapportent la problématique soulevée par la Cour des comptes européenne quant à la pollution marine causée par les navires dans les eaux continentales. Les préoccupations ont trait aux épaves et aux rejets des embarcations. Les normes applicables sont encore trop peu respectées. Affaire à suivre.
Lundi 10 février 2025 - Les Echos constatent la grande peur des déserts assurantiels du fait des aléas climatiques. Et c'est pour maintenant. "Inondations, tempêtes, grêles, sécheresse : les catastrophes naturelles se multiplient de façon alarmante en fréquence comme en intensité. Et le coût des indemnisations explose. Avec le risque que certaines compagnies refusent de [ou ne puissent plus] couvrir les logements [ou immenubles productifs] situés dans des zones à trop forte sinistralité [quel sera leur nombre ? l'économie est déjà menacée]." Les plans d'exploitation des assurances se fondent sur des modèles mathématiques, donc les sciences, pas des délires complotistes. Le risque climatique est concret et dispendieux, non des élucubrations démagogiques. La réalité commence à rebattre les cartes mieux que les votes d'esprits égarés.
Mercredi 15 et jeudi 16 janvier 2025 - Sur deux jours (ou numéros) consécutifs, le Monde aborde la problématique des polluants éternels (micro substances toxiques généralement désignés par l'abréviation PFAS). Le mercredi 15, on apprend le coût vertigneux de la dépollution, notamment en Europe; on compte actuellement 100 milliards d'euros par an. Le jeudi 16, l'enquête du pool de journaux (ici 29) éclaire quant aux entraves des industries productrices et utilisatrices s'agissant d'une interdiction à l'échelle continentale en particuier desdites substances qui gangrènent l'environnement. Jusqu'à quand ?
Mercredi 20 novembre 2024 - Les Echos le relaient : "Le système financier résisterait à la transition climatique, selon les superviseurs européens". Et de préciser : "Aller vers une économie décarbonnée ne devrait pas faire vaciller [ledit système] selon le stress test mené par plusieurs superviseurs européens [banques, fonds de placement, assurances] avec la Banque centrale européenne". Ceci à la condition que "les institutions financières intègrent les risques climatiques dans leur gestion [entrepreneuriale] de manière globale et appropriée". La clé ? Bien se préparer.
Mardi 12 novembre 2024 - Les Echos reviennent sur la problématique de la prise en compte des risques liés au dérèglements climatiques (typhons, innodations, sécheresses, méga feux) dans la gestion d'actifs. Voilà qui est très concret et qui clot avec autorité les affabulations d'alarmes de scientifiques qui ne seraient que des canulars stigmatisés par des complotistes. Et le journal de rappeler la faillite de l'assureur californien Mercel en 2018 incapable de dédommager les assurés frappés par les catastrophes. Un exemple parmi d'autres de séismes boursiers.
Lundi 7 octobre 2024 - Les Echos titrent : "Captage de carbone, Londres accélère." Et de préciser : "Londres officialise un total de 22 milliards de livres de subventions sur vingt-cinq ans pour accélérer dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais l'initiative suscite des réserves car les consommateurs en financeront une partie." Le schéma prévoit un captage de CO2 au sortir des émissions des usines. Il sera transporté sous forme liquide par pipeline ou par bateau avant d'être injecté dans les profondeurs du sol pour une conservation pérenne. A suivre.
Lundi 23 septembre 2024 - Dans une pleine page, Les Echos abodent différents sujets de la question climatique. En tête, vient le thème de "la RSE [responsabilité sociale des entreprises], nouvelle priorité stratégique des Conseils d'administration." En prolongement arrive le sujet des plans climatiques, plébiscités par les actionnaires, qui manquent souvent d'ambition. L'article se réfère à une analyse du Forum pour l'investissement responsable, branche française du SIF (Sustainable Investment Forum; site {frenchsif.org}). Une approche politicienne consiste à encadrer les énergies de protection climatique par la loi. Dans les faits, des initiatives privées fondées sur la connaissance permettent aux choses d'avancer et c'est tant mieux, faisant que tout espoir n'est pas perdu loin de là.
Mercredi 18 septembre 2024 - Les Echos titrent : "Les recettes des entreprises qui ont rentabilisé leur décarbonation". Et de préciser: "Selon une étude du Boston Consulting Group, 25% des entreprises interrogées estiment que réduire leurs émissions de gaz à effet de serre leur a procuré un bénéfice annuel au moins supérieur à 7% de leurs revenus". Avant d'ajouter encore : "Les entreprises qui ont mis en place des plans de transitions précis et bien construits ont trois fois plus de chances d'en tirer des bénéfices".
Vendredi 26 juillet 2024 - Le Monde rapporte que la Banque centrale europénne BCE appelle les banques à gérer réellement les risques climatiques. Les crédits aux entreprises sont financés en partie par l'épargne du public. Les catastrophes climatiques peuvent obérer la capacité desdits emprunteurs à rembourser, donc à atteindre ces épargnants par effet domino.
Mercredi 10 juillet 2024 - Les Echos pensent que "la transition énergétique va affectr un quart des emplois" en référence aux travaux de l'OCDE s'agissant de ses perspectives périodiques de l'emploi. Il est d'abord constaté qu'une température supérieure à 40° amène une augmentation du risque d'accidents de travail de plus de 10%. Les régions d'Europe seront diversément impactées suivant qu'elles concentrent ou non des secteurs plus ou moins touché par la transition énergétique. Des politiques publiques devront suivre.
Jeudi 4 juillet 2024 - Les Echos abordent la question de la SNCF face aux défis du changement climatique. Canicules, méga-feux, innondations, glissements de terrains, orages et tempêtes pèsent tant sur les infrastuctures que sur l'exploitations avec de sévères conséquences financières cumulées. Une stratégie de gestion des risques passant par des prévisions afinées amènent, en particulier, l'opérateur ferroviaire à collaborer avec MétéoFrance à l'instar des pratiques aéronautiques ancestrales.
Samedi 1er juin 2024 - Le Temps informe : "L'intrelligence artificielle fait exploser les émissions de CO2 de Microsoft". L'entreprise le précise dans un rapport ad hoc de son fait et récemment émis. L'origine de cette augmentation tient aux investissements (dont de nouveaux centres de données) liés à cette nouvelle technologie. Ladite société garde cependant l'espoir que cette évolution débouche, à terme, sur une amélioration de son efficience énergétique.
Mardi 28 mai 2024 - Les Echos le relèvent : "Le réchauffement climatique freinera la croissance nettement plus que prévu." Et de préciser : "Selon un document de travail prublié par deux économistes de Harvard et Northwestern, un degré de réchauffement climatique [aurait] un impact sur le PIB mondial six fois plus élevé que ce qui était estimé jusqu'à présent." A suivre.
Samedi 25 mai 2024 - Le Monde constate une baisse multifactorielle des émissions de carbone. Il est ainsi relevé : "La réduction de 5,8% des émissions de carbone enregistrée par la France en 2013 est à la fois conjoncturelle et structurelle." Et pour suivre: "De nombreux réacteurs nucléaires ont repris leur activité après un arrêt en 2022." Pas gagné pour autant donc.
Jeudi 23 mai 2024 - Les Echos reviennent sur la question des assurances immobilières et les catastrophes du changement climatique. On trouve, dans le numéro du jour, une carte de France présentant les départements les plus impactés par les résiliations de contrats d'assurance attendus pour 2050 de la part des assureurs si les tendances aux déréglements actuels devaient perdurer à cette échéance.
Vendredi 17 mai 2024 - Les Echos dans leur supplément du week-end abordent la question de "sauver les sols pour sauver la terre". Et de constater : "Appauvris par des décennies d'agriculture intensive, les sols perdent leurs capacités de stockage du carbone et de rétention des eaux"; l'occasion de passer en revue les initiatives à prendre pour corriger le tir.
Mardi 14 mai 2024 - Les Echos relèvent que l'Assemblée nationale française traite cette semaine d'un projet de loi d'orientation agricole qui envisage un diagnostic climatique pour les agriculteurs. Il s'agit, pour les professionnels concernés (ceux qui s'installent) de pouvoir tester la résilience de leur projet au changement climatique. En prolongement, on disposerait d'un outil permettant le conditionnement d'aides publiques. A suivre.
Lundi 29 avril 2024 - Les Echos posent la question de la compétivité des entreprises dans le cadre du Pacte vert européen. Et de préciser : "Pour la commission européenne, [ce corpus juridique communautaire] doit prendre un virage industriel". A suivre.
Mercredi 17 avril 2024 - Le Monde revient sur cette problématique : "Climat, pomper le CO2 émis, un pari risqué. Depuis 2018, le GIEC juge les émissions négatives [c-à-d pomper] indispensables pour limiter le réchauffement à 1,5°C. [Mais] ces technologies consomment beaucoup trop d'énergie, d'eau et de terres."
Mardi 16 avril 2024 - Les Echos reviennent sur le phénomène des tempêtes solaires et "la crainte d'une big one". Indépendante du changement climatique, "elle pourrait perturber les infrastructures électriques et des réseaux de télécommunication".
Lundi 15 avril 2024 - Le Monde le constate : "A Chamonix, le tourisme de la dernière chance. Les gestionnaires de la mer de Glace veulent renforcer l'attait d'un site frappé par le changement climatique." D'autant plus que la fréquentation est importante. "Cela pose des questions ethiques, car ces personnes contribuent à détruire ce qu'elles voient."
Vendredi 22 mars 2024 - Le Monde confirme une baisse d'émissions de CO2 dans tous les secteurs productifs en 2023. "Le recul global est de 4,8% sur l'année, le double de 2022." A noter en particulier : "Les émissions des transports ont diminué de 3%, le niveau le plus bas, hos Covid, depuis 2019." Efforts à ne pas relâcher; encourageons-nous.
Lundi 11 mars 2024 - Les Echos rapportent que les nouvelles règles climatiques de la SEC américaine sont déjà attaquées devant les tribunaux. Voulues pour informer les investisseurs quant aux risques, les opposants (dont 10 états yankee) prétendent que le gendarme bouriser US outrepasserait in fine le cadre de sa mission.
Jeudi 29 février 2024 - Les Echos annoncent que "l'Europe met un terme à l'exportation de ses déchets plastiques." Avancée législative votée au Parlement européen, ce progrès vise à responsabiliser les producteurs européens de matière plastique. La protection concerne la destination de ces ordures vers des pays non-membres de l'OCDE.
Mardi 27 février 2024 - Les Echos rapportent que les biodéchets constituent une matière première en or. La valorisation de ces déchets peut dépasser le cadre habituel du compostage et de la méthanisation. Et de préciser : "Les déchets organiques contiennent des composants utiles pour une multitude de secteurs." Entre autres exemples: le domaine de la cosmétique.
Mercredi 14 février 2024 - Les Echos consacrent une pleine page au business des prévisions météo dopé par le changement climatique. De l'agriculture aux transports, de larges pans de l'économie dépendent de cette expertise des prévisions. Et de le constater : "Météo France cible davantage son activité pour les entreprises". Et les complotistes d'égrener leurs couplets hallucinants.
Mardi 9 janvier 2024 - La Tribune de Genève l'explique : "du charbon végétal dans le béton pour piéger le carbone." Cette solution pourrait permettre de capturer du CO2 présent dans l'atmosphère. Les essais se poursuivent au Laboratoire fédéral des matériaux (Empa) à Dübendorf (ZH).
Vendredi 5 janvier 2024 - Les Echos indiquent que les émissions de CO2 sont au plus bas en Allemagne depuis 70 ans. Cette performance vertueuse "s'explique par le recul plus fort qu'attendu de la consommation de charbon" et un recours davantage marqué au renouvelable.
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Mercredi 7 mai 2025 - Dans Le Monde, on apprend que les nuages agissent comme un acteur-clé du réchauffement. "A mesure que la Terre se réchauffe, la modélisation des stratus, cirrus et cumulonimbus se complique. (...) La compréhension des nuages influence directement celle des précipitations, des pluies intenses et des cyclones." La science c'est du concret, le complotisme à s'attaquer à la Rechcerche procède de l'irresponsabilité la plus crasse.
Samedi 15 mars 2025 - Dans les pages PLANETE du quotidien Le Monde ce dessin du rétropédalage qui ferait partie des mobilités douces à se fier aux stupidités du climato-scepticisme. La défense du climat et de l'environnment subit les dommages de vents contraires, dont ceux qui s'attaquent aux normes. Pourtant Les Echos du vendredi 28 février 2025 constatent qu'ENGIE maintient le cap d'une transition énergétique rentable. Donc, des retards, mais la bonne tendance demeure. Pour quel bilan in fine ?
Mercredi 12 mars 2025 - Le Monde mentionne que les volcans sont aussi climatodépendants. Ceux situés sous la calotte glacière (Islande), sa fonte favorise de pires éruptions. Les pluies torrentielles peuvent aussi les influencer. La hausse de tmpératures dégrade également les conséquences desdites éruptions.
Mardi 18 février 2025 - Le Monde nous apprend (sans nous surprendre) que Trump attaque la science du climat. "Nous entrons dans un âge d'or de l'ignorance". L'ochlocratie est le gouvernement des foules ensorcelées par les démagogues; rien à voir avec la démocratie.
Lundi 27 janvier 2025 - Le Monde revient sur le thème de la géo-ingéniérie solaire pour relayer l'appel de scientifiques appelant à une gouvernance mondiale de l'utilisation de ces technologies. La crainte tient à des décisions unilatérales d'un pays (les Etats-Unis) ou de privés méga-fortunés pour modifier des paramètres climatiques en jouant les apprentis sorciers. Et l'on n'évoque pas à ce stade l'utilisation à des fins militaires de ces moyens. La science approche du moment où elle pourra modifier le temps qu'il fait; la menace relève d'une inaptitude à prévoir toutes les conséquences (dont à terme) de tels changements. Il est à redouter que ces actions puissent condamner les récoltes dans des parties du globe terrestre. A suivre.
Mardi 7 janvier 2025 - Le Monde relate la problématique des conséquences du changement climatique sur les circulations des courants marins dans l'Atlantique. Fruit d'un équilbre entre densité des eaux du fait de leur tempéature et de leur salinité tributaire d'une fonte limitée des glaces des pôles, ces courants actuels gèrent les tempéatures des deux côtés de l'Atlantique et le régime des précipitations. La mécanique du changement climatique pourrait affecter ces circulations océaniques déréglant ainsi les équilbres actuels avec leurs lots de conséquences catastrophique : tempêtes, pluies diluviennes ou sécheresses extrêmes. Cette menace a été sous-estimée par les experts du GIEC. Difficulté ultime supplémentaire, la rupture de cet équilbre circulatoire des courants, en plus d'être irréversible, semble pratiquement impossible à juguler. Le phénomène a déjà commencé et se développe progressivement; toute la question consiste à trouver le point de bascule.
Samedi 28 décembre 2024 - Le Monde se saisit de la problématique du poids relatif du changement climatique dans les dégâts causés par des événements majeurs hors normes, en particulier intervenus récemment comme à Mayotte. Dans cette contribution, des climatologues soulignent certes le renforcement que le changement climatique apporte dans la gravité des problèmes. Mais tout ne doit pas se résumer à cet aspect. Il faut également considérer les lacunes d'équipement entraînant déjà des dommages conséquents. C'est donc vers une approche pluridisciplinaire qu'il convient de se diriger faute d'engager la responsabilité de dirigeants politiques. Voilà qui renvoie aux standards à appliquer.
Lundi 16 décembre 2024 - Les Echos reviennent sur la question du débat entourant le stockage du carbonne dans le sous-sol. Cette technique déjà bien utilisée intéresse le CNRS (Centre national français de la Recherche scientifique). Entre autres questions, vient la question des possibles remontées qui peuvent acidifer les eaux souterraines. Doivent être fixées les conditions d'optimalisation des stockages et les dispositions d'élimination des risques. La technologie reste d'un coût très élevé au point de réduire la population des acteurs éligibles.
Samedi 7 décembre 2024 - Le Monde évoque la question du maintien des températures élevées qui intringue. "Emballement climatique ou variabilité naturelle, les scientifiques s'interrogent sur la chaleur persistante", année après année que nous constatons. "Hyprothèse la plus inquiétante : le changement climatiqsue réduirait le nombre de nuages bas" (à moins de 2000 mètres d'altitude), ceux-là à même de produire un effet refroidissant face aux rayons solaires. "Le rechauffement anéantit des espèces: le risque d'extension augmente considérablement au-delà d'une hausse de 1,5 degré". A suivre.
Samedi 28 septembre 2024 - Le Monde débute la publication d'une série de 3 articles sur 3 numéros consécutifs d'une opération d'influence d'origine américaine relative aux aspects controversés à raison de production d'une agrochimie cherchant à préserver ses marges à tout prix; ladite enquête résulte d'une collaboration d'un collectif de médias de référence internationaux. L'édition de ce samedi 28 commence ainsi avec les détails quant à "un vaste fichage de personnalités génantes" pour mieux les décrédibiliser; sont ainsi visés des esprits scientifiques de grand renom en particulier. Dimanche 29 et lundi 30 on apprend que la plateforme "Bonus Eventus" ainsi incriminée fournit "une vaste base d'arguments favorables à l'agrochimie" pour un usage lors de débats publics. Mardi 1er octobre 2024, le journal explique "comment l'administration Trump a tenté de torpiller le pacte vert européen". Une bonne information s'impose toujours autant.
Jeudi 12 septembre 2024 - Le Monde relaie que "les émissions de méthane n'ont jamais été aussi élevées. En 5 ans, la concentration de ce gaz au fort pouvoir de réchauffement a atteint un rythme de croissance record, bien que des solutions existent. Le méthane est responsable d'environ un tiers de ce réchauffement climatique depuis l'ère préindustrielle." Et de préciser encore : "En 2020, les principaux pays émetteurs étaient la Chine, l'Inde, les Etats-Unis, le Brésil et la Russie. Seuls les Etasts européens (...) sont parvenus à diminuer leurs rejets au cours des deux dernières décennies. (...) Il y a urgence à agir pour inverser la tendance d'autant que les solutions sont connues et les technologies disponibles. (...) S'attaquer au méthane remet moins en cause notre mode de vie que la lutte contre le dioxyde de carbone." A suivre.
Lundi 26 août 2024 - Le Monde se livre à une introspection rédactionnelle : "Il aura fallu la persévévrence de quelques reporters pionniers, dès les années 1970, puis les rapports alarmants du GIEC et l'audace de jeunes journalistes pours que les enjeux liés à l'environnement se fraient, pour de bon, un chemin dans le journal. Non sans railleries envers les pages 'pinguoins'". Deuxièmement. "Les questions écologiques, réduites à la protection de la nature, sont d'abord considérées par une partie du journal comme une curiosité plus que comme un sujet sérieux." Enfin. "En mai 2010, le journal pose une fausse équivalence, comme si l'on pouvait donner le même temps de parole à des scientifiques et à ceux qui nient la science. La COP21 à Paris, c'est un tournant, ça correspond au moment où [le journal] a mis le paquet." A la question de que font les politiques des démocraties, on dispose d'une réponse de source des éclairages des sociétés pas forcément attendue. Jacques Chirac à l'ONU en 2002 : "notre maison [monde] brûle". La prévision économique (donc la stratégie des entreprises) avait donc intégré le sujet désormais. Sera-ce suffisant ? Non. Le comportement des marchés (soit la conscience citoyenne) doit conforter le cercle vertueux.
Vendredi 9 août 2024 - Les Echos titrent : "La détérioration des forêts pèse sur les efforts de réduction de CO2." Et de poursuivre : "Très affectés par le réchauffement climatique, les forêts voint leurs capacités de stockage du carbone reculer de manière inquiétante. Les objectifs de réduction des gaz à effet de serre d'ici à 2030 et 2050 seront plus difficiles à atteindre." Avant d'ajouter : "Un stock de carbone menacé par les incendies. Affaiblies par le manque d'eau et les fortes chaleurs, les forêts françaises font face à un risque d'incendie accru." C'est un journal d'affaires qui parle.
Jeudi 23 mai 2024 - Le Monde apportera du baume au coeur à ceux, en Suisse, horrifiés par les juges étrangers qui ont conforté nos grands mères préoccupées par le changement climatique. La Suisse n'est pas seule et la Cour européenne des droits de l'homme non plus. Dans le journal du jour, on apprend que le Tribunal maritime des Nations unies siégeant à Hambourg "enjoint [par recommandation non contraignante] les autres Etats à réduire leurs émissions de CO2", suite non à l'action de grands mères, mais de petites îles plaignantes dont Antigua & Barbuda.
Mardi 7 mai 2024 - Le Monde relate que l'Europe se réchauffe plus vite que le reste du monde. Et de préciser : "Le 23 avril, deux grands instituts, l'Organisation météorologique mondiale et l'observatoire européen Copernicus, ont signé un communiqué commun alertant sur l'importance d réchauffement sur le Vieux Continent." Et d'ajouter : "La proximité de l'Arctique et la nature des sols contribuent à accentuer la hausse des températures. L'Europe s'est réchauffée de 2,3°C depuis l'ère préindustrielle contre 1,2 à 1,3°C de moyenne mondiale."
Jeudi 4 avril 2024 - Le Monde alerte : "Les méga-orages risquent de s'intensifier en France. La hausse des tempéaratures, notamment, favoriserait ces phénomènes." * Vendredi 29 mars 2024 - Le Monde constate que les scientifiques se divisent sur certains aspects de l'accélération du réchauffement. "Les températures atteintes en 2023 das l'atmosphère et les océans inquiétent une partie des chercheurs qui ne parviennent pas totalement à les expliquer." Le monde pourrait entrer en territoire inconnu.
Samedi 17 février 2024 - Le Monde présente sur une double page l'idéologie de réensauvagement du monde. Développée aux Etats-Unis, cette idée de rewilding veut laisser la nature reprendre la main. Ce nouvel idéal de décroissance prône de tout résoudre ainsi. Les controverses entre experts ne manquent pas, tout comme les conflits entre usagers naturalistes ou agriculteurs pour ne citer qu'eux.
Samedi 3 février 2024 - Le Monde relaie un appel à la création d'un GIEC de la pollution chimique d'un collectif de scientifiques. Une telle instance indépendante permettrait de diffuser la connaissance académique quant aux dangers des produits chimiques dans nos sociétés désormais fortement exposées.
Lundi 22 janvier 2024 - La Tribune de Genève consacre sa der' à une infographie climatique présentant la fonte du permafrost pour ce qu'elle est : un cauchemar pour la planète. Les cataclysmes vont se combiner. Aux gaz toxiques actuellement emprisonnés dans des sols gelés, ultérieurement libérés par les fontes successives, vont s'ajouter des fragilisations d'infrastructures conséquentes comme, par exemple, des pistes d'aéroport maintenant consolidées par les effets du froid. Les inquiétudes ne manquent pas.
Jeudi 18 janvier 2024 - Les Echos relèvent que la baisse des émissions de CO2 s'accélère dans les pays développés. Selon les premières estimations en effet, "la France, l'Allemagne et les Etats-Unis ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre diminuer sérieusement en 2023". Corollaire, les renouvelables montent en puissance. "La cible fixée lors de la dernière COP28 correspond à un triplement des capacités d'ici 2030", laissant espérer la réalisation d'objectifs fixés alors. A suivre.
Lundi 15 janvier 2024 - Les Echos abordent les nouvelles règles de la Directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) visant à renforcer le reporting climat, un défi (au vu des difficultés de mise en oeuvre) et une opportunité (en raison des différents apports dans l'optique d'actions pertinentes). On travaillera au moyen d'indicateurs (au nombre de 1178) et en recourant à des scénarios de décarbonation. On devra s'appuyer sur une monétarisation des risques climatiques.
Mardi 2 janvier 2024 - Les Echos le constatent : "Dans le Beaujolais, les forestiers tâtonnent face au réchauffement climatique". "On sait que, dans vingt ou trente ans, on aura ici le climat de Montélimar [aujourd'hui] alors que nous sommes [bien] au nord de Lyon." Les forestiers tâtonnent encore. "Personne ne sait aujourd'hui quelles espèces seront adaptées; y aura-t-il encore des gelées nocturnes que le cèdre ne supporte pas? Seule certitude, il est impossible de continuer comme avant."
EXISTENTIEL.CH : enjeux sociaux
Lundi 28 avril 2025 - Néron ! Dans Les Echos du jour, "Trump veut passer en force sur l'extraction minière sous-marine". Il a signé un decret toujours aussi satisfait de lui; pathétique.
Mercredi 16 avril 2025 - Dans Les Echos, "les défis d'une France à +4° en 2100 : avis de tempête pour les grandes infrastructures. Entre anticipation et gestion de crise, les acteurs économiques s'engagent dans une course contre la montre pour préserver les réseaux vitaux pour le pays. Un euro pour cette cause, c'est huit d'économisés dans la réparation a posteriori."
Jeudi 3 avril 2025 - Un panorama de la 2ème quinzaine de mars 2025 sur le front des défis climatiques. <> Samedi 22 mars 2025 dans Le Monde. Sécheresse, canicules hors contrôle, pluies diluviennes : des conditions climatiques extrêmes. Le grand bouleversement d'une France à +4° C. Météo France anticipe ce que pourrait être le climat du pays en 2100 si les politiques et pratiques actuelles ne changent pas. Les extrêmes seront tellement intenses et fréquents qu'il ne s'agia plus de vivre mais de survivre. Les canicules ne laisseront pas de répit : elles se produiront de la mi-mai à fin septembre et pourront durer jusqu'à 2 mois en continu. <> Vendredi 21 mars 2025 toujours dans Le Monde. Croiser les disciplines face aux enjeux climatiques. L'urgence universitaire pousse le monde académique à réorganiser ses enseignements. Il ne s'agira plus que de mettre deux diplômes côte à côte. <> Mardi 1er avril 2025 dans Les Echos. Comment la ferme France tente d'affronter le changement climatique entre innovation variétale, outils connectés et autres aspects de l'innovation technologique. <> Vendredi 28 mars 2025 toujours dans Les Echos. TotalEnergies maintient ses ambitions climatiques. Le pétrolier est déjà en avance sur son tableau de marche de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre dans sa production d'énergie.
Mardi 4 février 2025 - Les Echos se consacrent à une alerte rouge pour la Grande Bleue. Un rapport d'une instance des Nations unies (le Plan bleu) "prédit l'accélération de la dégdation des condtions d'habilitabilité des rives de la Méditerranée. Cela pourrait se produire dans moins de vingt ans. Avec la baisse des précipitations [là-bas], la disponibilité en eau douce pourrait diminuer de 10% entraînant une réduction de 17% des rendements agricoles et un doulement des surfaces incendiées." Le sujet reviendra en discussion lors la prochaine COP en fin d'année (décembre) en Egypte.
Jeudi 23 janvier 2025 - RTS.CH et liberation.fr informent que, suite au décret Trump, "le milliardaire Michael Blommberg prendra en charge un financement américain sur le climat". Il sagit de EUR 16 millions cette fois-ci; il avait procédé de même lors de l'administration républicaine de 2017. Les fonds se destinent au secrétariat de l'ONU pour l'organisation des COP successives. Pour les détails, visiter https://www.americaspledgeonclimate.com.
Lundi 20 janvier 2025 - Le Monde évoque la question "des maires qui peinent à assurer leur commune", marque des risques climatiques en progression. "Ayant fait appel à deux compagnies, Dinan a dû renoncer, il y a plusieurs années, à assurer ses remparts."
Mardi 3 décembre 2024 - Les Echos titrent : "La désertification, un fléau qui menace la sécurité alimentaire." La problématique se présente en marge d'une Convention des Nations unies s'ouvrant en Arabie Saoudite pour durer les 15 jours suivants. Et poursuivre : "L'Asie centrale, y compris la Chine, est de plus en plus concernée par la dégradation des terres et les pertes de rendements agricoles." Le phénomène tient aux effets combinés sucessifs des sécheresses, de l'érosion des sols et des pluies massives. Il s'agit ainsi d'évoluer vers des pratiques agricoles adaptées.
Mercredi 27 novembre 2024 - Le Temps revient sur la question de l'accroissement des dangers naturels en Valais avec les risques liés aux changements climatiques. En toile de fond se profilent les éboulements à répétition sur les routes du Val d'Anniviers. Les mesures curatives systématiques de bétonnage montrent leurs limites; la stratégie de reconstruire méthodiquement ce qui pourrait être détruit à courte échéance conduit à une inefficacité. La réflexion s'oriente vers un réseau routier réduit en vue d'une meilleure sécurisation.
Jeudi 8 août 2024 - Le Temps aborde la question du changement climatique en Italie. Pays en mutation avec un sud devenu plus aride que jamais et un nord désormais noyé sous les pluies diluviennes. Et d'ajouter : "Le sud de la Péninsule est depuis des mois en état d'alerte à cause de la sécheresse, alors que le nord, lui, a subi de très fortes précipitations. La Sicile fait face à d'importants problèmes de gestion de l'eau." Les explcations au travers de l'interview du Pr Mulder de l'Université de Catane.
Mercredi 31 juillet 2024 - Le Monde informe que "les puits de carbone ont chuté en 2023". Et de poursuivre : "selon une étude, les forêts et les sols ont absorbé près de 5 fois de CO2 l'an dernier qu'en 2022. La forêt a été malmenée dans de nombreuses régions en raison de la hausse des températures et du maque d'eau."
Lundi 29 juillet 2024 - Le Monde indique que "dans un monde avec moins de biodiversité, il sera plus difficile et plus cher de se nourrir."
Samedi 27 juillet 2024 - Le Monde constate que "le réchauffement climatique exacerbe les risques sur la santé humaine."
Jeudi 20 juin 2024 - SNB.CH : le site de BNS (Banque nationale suisse) offre au public la consultation de son rapport sur la stabilité financière 2024. En page 18 de la version anglaise (en français : simple résumé disponible), le régulateur évoque la question des risques liés aux déréglements climatiques, en particulier sur les affaires de crédit des banques en Suisse, voire les effets de l'efficience énerégtique sur les frais de fonctionnement des établissements. Revenons sur les crédits. Ceux-ci sont financés à environ 90% (donc adossés de fait) grâce aux dépôts de la clientèle (entreprises et particuliers). Ainsi, des pertes majeures des banques concernent rapidement le public; c'est toute l'économie qui sera touchée par effet domino, indépendemment des choix électoraux des uns et des autres, en dépit des beaux discours populistes.
Mardi 18 juin 2024 - Les Echos reviennent sur la perspective de la transition paysagère qui se profile dans le sillon de l'énergétique. Rien de nouveau à cela puisque une telle empreinte s'est déjà présentée avec des révolutions industrielles de jadis. Outre les parcs éoliens et les panneaux photovoltaïques qui jalonnent déjà nos débats politiques du moche paysager, la tendance à freiner l'étalement urbain densifiera encore plus les villes, par exemple en les verticalisant.
Jeudi 23 mai 2024 - Le Temps titre : "Les turbulences, une menace grandissante pour les avions". Et d'ajouter: "Les collisions de masses d'air sot à l'origine de l'incident qui a coûté la vie à l'un des passagers d'un vol à destination de Singapour. De nombreuses questions de posent à leur sujet. Des phénomènes plus imprévisibles et pourraient devenir plus fréquents. ... Un phènomène lié au réchauffement de l'air." A suivre.
Mardi 23 avril 2024 - Les Echos le prédisent : "Le grand déménagement à venir." Et de préciser : "La moitié de la population mondiale vit dans des zones très vulnérables au changement climatique. 200 millions de personnes pourraient devoir quitter leurs habitations d'ici 2050." Qu'en dit cet observateur très subtilement avisé de l'UDC qu'est Jacques-Yves Dänzer dans 120 secondes du 11avril 2024 sur rts.ch ?
Jeudi 11 avril 2024 - Le Monde revient sur la condamnation de la Suisse par la Cour européenne des droits de l'homme. Elle intervient dans un pays où toutes les voies juridiques avaient été épuisées dans un cas précis, celui de la protection des citoyens/nes face à l'inaction des politiques s'agissant des conséquences néphastes du réchauffement climatique. Le journal le relève bien : ce n'est pas un pays uniquement qui est mis en cause. Une jurisprudence émerge qui concerne déjà tout le continent. Une fois encore, les fustigeants des juges étrangers n'ont pas de réponse face aux périls des temps hors leurs vents.
Lundi 4 mars 2024 - Les Echos rappellent que, s'agissant des émissions de CO2, la planète se trouve à un tournant crucial. Les émissions mondiales ont continuer de progresser en 2023. Avant d'apporter cette lueur d'espoir : "L'essor des énergies renouvelables permet d'espérer un premier recuel l'an prochain". Avec une contribution du nucléaire ? Le même journal informe le lendemain (5 mars; et le Canard du mercredi 6 qui ne manque pas l'occasion d'un coup de bec bien senti) que la facture prévisionnelle des futurs EPR (dans lesquels tant d'attentes sont concentrées) grimpe de 30%.
Lundi 4 mars 2024 - Le Monde revient sur la question du rythme insoutenable d'expoitation des richesses minières de la planète. Les Nations Unies alertent sur un possible bond de 60% de ces consommations entre 2020 et 2060. Et l'article de mentionner : "L'utilisation des ressources est une dimension souvent oubliée des crises climatiques et de la biodiversité."
Mardi 30 janvier 2024 - Le Temps évoque la question de qui pollue le plus. Pas celui que l'on pourrait croire. Et de préciser : "Les quantités de gaz à effet de serre émises par les résidents helvétiques sont variables d'une personne à une autre, montrent des chercheurs de l'EPFZ. Les plus vertueux ne sont ni les jeunes, ni les citadins, ni les électeurs écologistes." Et d'ajouter encore : "Les femmes émettent généralement moins de CO2 que les hommes."